Une des caractéristique de l’évolution humaine est le recours toujours plus important à des outils qui lui permettent des dépasser ses limites corporelles. Leur nombre et leur complexité sont révélateurs du degré d’avancement technique d’une population. Une étape importante du développement des capacités des outils fut l’introduction de sources d’énergie externes à l’homme, d’abord animales, puis fossiles.

Pour comprendre l’apport de ces sources externes, il faut préalablement souligner que la réalisation d’une tâche particulière réclame une libération d’énergie non pas désordonnée mais au contraire structurée : par exemple, abattre un arbre à la hache nécessite l’application de coups répétés autour d’un même point. L’énergie est dirigée par un apport concomitant d’information. Pour un même résultat, i.e. pour un même apport d’information, le recours à des sources externes permet de réduire l’énergie humaine nécessaire, et donc d’augmenter le rendement informationnel de l’énergie humaine développée.

Ainsi, labourer un champ à l’aide d’une bête de trait limite l’apport énergétique humain à la direction de la charrue. Pour une même surface labourée, l’information est équivalente (tracé des sillons, profondeur, …) et le rapport de cette information à l’énergie humaine par conséquent plus élevé. La hausse du rendement informationnel se traduit par un surplus dénergie humaine.

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