Ce billet a pour objet d’analyser quelques usages classiques en regard du formalisme exposé dans ce billet.

Télévision : l’adresse est un ensemble de fréquences hertziennes, l’émission sur ces fréquences est réglementé par la loi. L’accès au contenu est libre en réception sauf pour les chaînes payantes. Le récepteur a accès à l’identité de l’émetteur. Dans le cas des chaines gratuites la liste des droits d’accès est connue de tous : tout le monde a accès à toutes les composantes du message. Dans le cas des chaînes payantes cette liste, qui est celle des abonnés, est maintenue confidentielle.

Téléphone : l’adresse est un numéro vers lequel chacun peut émettre librement. La correspondance un-à-un d’un numéro et d’une ligne restreint l’accès en réception au titulaire de la ligne. Celui-ci peut ou non avoir accès à l’identité de l’émetteur (au travers du numéro d’appel, qui peut être affiché ou masqué).

Mur de messages : l’accès en émission est libre, tout comme l’accès en réception. L’accès au contenu est libre dans le cas d’un post-it mais ne l’est pas s’il s’agit d’une enveloppe épinglée au tableau (la protection est bien sûre toute relative). Dans les deux cas le message peut être signé ou non permettant ainsi ou non l’accès à l’identité de l’émetteur. La liste des droits d’accès en réception est connue de tous : tout le monde a accès au message dans le cas du post-it et dans le cas d’une enveloppe les personnes auxquelles sont adressées le message sont connues comme étant les seules ayant accès au contenu.

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