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J’ai été publié voici quelques jour sur le blog Alt Search Engines. Suite à un commentaire laissé sur son blog, Charles Knight m’a demandé de traduire l’article auquel je liais : Idée reçue numéro 2 : le web sera 3D ou ne sera pas. Je l’ai un peu édité et cela donne 2-D or not 2-D : that is the question (titre de Charles).

C’est le début d’une reconnaissance internationale ! (bah tiens…)

Thank you Charles for the opportunity.

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  1. J’ai découvert le service Mint. Il a un sérieux air de VRM. Dans le principe il présente des similitudes avec le projet Hestia, sauf que Mint fournit des services basés non sur l’historique détaillé des achats mais sur l’historique bancaire. Du côté du business model, la fourniture de ces services gratuits génère un trafic qui est monétisé par du marketing ciblé de produits financiers. J’ai découvert ce service dans un article de Wired traitant du data scraping. Mint fait en effet appel à des bots pour récupérer l’information bancaire sur les comptes des utilisateurs. Cette pratique est risquée puisqu’elle dépend de l’accord tacite des sites sur lesquels sont récupérées les données. Il suffit que ceux-ci change d’opinion et, l’article en donne des exemples, l’accès aux données si précieuses se trouve fermé. Nous n’en sommes pas encore à l’aire de l’Open Data, et l’exemple de la mésaventure récente de Robert Scobble avec Facebook (qui l’a banni prétextant un enfreint aux Terms of Use pour l’utilisation d’un script).

  2. J’envisage une série de billets autour de Monde des données et du web sémantique, il faut maintenant que je me décide à attaquer ce gros morceau…

  3. J’ai en préparation une série sur les espaces contigus/continus, sur la navigation, et sur les spécificités des univers 3D. Je manque cependant de recul, j’utiliserai donc un style plus décousu. Plutôt que d’attendre que les idées s’articulent bien les unes aux autres il me parait intéressant de les partager dès que possible même si l’intelligibilité s’en trouve affectée.

  4. Je pourrais définir cette dernière manière de publier comme la transcription de ce que les anglophones appellent des train of thoughts. Ces ToTs pourraient se définir comme une succession d’idées loosely joint. Il ne me semble pas qu’en français nous ayons de termes équivalents. De même que dans les domaines techniques les anglophones en général à l’origine des innovations disposent d’une antériorité dans le choix des termes que nous reprenons ensuite tels quels. Sans me faire un croisé de la langue française, il me semble qu’introduire tôt un terme français pourrait permettre son adoption. Je ne suis pas opposé à l’utilisation de termes provenant de l’anglais mais la diversité, la richesse du vocabulaire n’a jamais nui à l’expression. Et la dérive lexicale aidant, une traduction française pourrait se retrouver après quelque temps à désigner tout autre chose que le terme anglais d’origine. Voire permettre la formation de nouveaux concepts inexistants en anglais…

  5. Je commencerai donc moi-même ici en proposant deux traductions : pour Train of thoughts, pourquoi ne pas utiliser une chadie (contraction de « chaîne d’idée »). Il est ensuite possible de dériver un verbe chadier. Dans un article précédent je proposais urbadination pour urban computing. Un autre terme peut-être moins laid m’est venu : urbatique. Qu’en pensez-vous ?

Lundi soir se tenait la 4e édition de Youlbiz Paris. Ci-dessous quelques remarques à propos des personnes rencontrées et des discussions auxquelles j’ai pris part :

 

Patrick Barrabé : l’échange a porté sur l’identité numérique. Patrick articule sa réflexion autour des axes public/privé et personnel/professionnel et des combinaisons entre ces deux axes. Cela me semble se rapprocher de la vision exposée par Olivier Zara. Pour ma part, je pencherais (comme exposé dans un commentaire au billet d’Olivier Zara) pour une représentation plus protéiforme de l’identité. Pour reprendre les termes utilisés dans un billet précédent, je dirais que l’identité est constituée de marqueurs et de traces. L’enjeu de la gestion de l’identité (pas seulement numérique) est de contrôler l’accès qu’a chaque interlocuteur à ces marqueurs (noms, adresses diverses,…) et par conséquent aux traces auxquelles ils donnent accès.

 

Eric Dos Santos : Chief Sales de feedback2.0. Il a été question de l’articulation entre expérience, pratiques et usages. J’avais, dans un ancien bille, posé la distinction suivante entre pratique et usage : « la pratique désigne le quoi, c’est-à-dire un comportement ayant une finalité, alors que l’usage se rapporte au comment et a donc une valeur instrumentale ». Le prochain billet aura pour objet de mieux définir cette articulation en l’intégrant avec la notion d’expérience au travers d’un exemple abordé au cours de la discussion : la location d’une voiture pour se rendre à un évènement.

 

Christian Joyal : de Inpowr. Inpowr est une plateforme d’empowerment : elle donne à l’utilisateur le pouvoir, en lui fournissant des ressources sociales, documentaires,… de changer ce qui ne lui convient pas dans sa vie. La démarche s’articule autour d’un questionnaire qui permet de déterminer les points qui affectent le bien-être de l’utilisateur, d’une mise en relation avec une communauté et/ou de professionnels qui peuvent aider l’utilisateur à se fixer des objectifs et l’encourager dans sa démarche, et enfin d’un suivi qui permet de mesurer les améliorations. J’avais quelques réserves concernant l’aspect normatif que pourrait avoir cette approche, et concernant la fiabilité des résultats à des questionnaires dont les réponses sont affectées par la subjectivité et donc susceptibles de varier dans le temps pour de multiples raisons. Il m’est impossible de transcrire ici les réponses de Christian, mais il m’a convaincu du sérieux de la démarche, qui ne se résume pas à un coup marketing. A noter la mise en place d’un comité d’éthique. Enfin le modèle économique est basé sur un accès payant des professionnels (coach et autres) à la plateforme.

 

Antoine Grillon : de Coaliz. Il s’agit d’une plateforme de collaboration et de co-création pour les designers (Antoine je suis sûr que tu aurais plus à dire… en commentaires ?). Une des particularités de Coaliz est la dispersion géographique de son équipe : les deux co-fondateurs à Reims, le CTO à Budapest et une équipe de développement en Espagne.

 

Antoine Pic : chef de produit chez Viadeo. On attend visiblement avec un peu d’appréhension l’arrivée de LinkedIn en français. Viadeo cependant se distingue de LinkedIn en cherchant à apporter une cohérence géographique à ses utilisateurs : à l’exception de certains secteurs la majorité des affaires se font à un niveau relativement local (région, pays,…).

 

Philippe Palmieri : d’Univarts. Il s’agit d’une plateforme de services pour les artistes pour les aider à promouvoir et/ou à vendre leurs productions. Le site n’est pas terminé mais on peut imaginer une migration des programmes des salles de spectacles sur ce type de solution avec la possibilité d’ajouter des évènements à son agenda. L’aspect évènementiel me parait prometteur.

 

Simon Bardoux : stagiaire chez BNP-Paribas. Simon participe à l’intégration de solutions d’entreprise du type BlueKiwi.

Il y a quelques temps je soumettais une vidéo au Kelblog startup elevator. L’idée de base est de permettre au consommateur de mieux gérer sa relation avec les distributeurs et annonceurs qui cherchent à lui vendre leur produit. Pour reprendre les termes de Doc Searls, il s’agit de VRM : Vendor Relationship Management.

Je n’envisage pas pour l’instant de porter le projet Hestia plus loin, mais j’ai découvert des initiatives qui vont dans le même sens. S’agirait-il de signaux faibles annonciateurs d’une tendance à venir plus marquée ?

  • Un billet Read/Write Web présente la société GroceryGuide.com qui récolte les promotions papiers, les numérise, les analyse et fournit l’information au consommateur. Hestia part d’un principe similaire dans la proposition de valeur pour l’utilisateur mais l’intègre dans un schéma plus vaste… (allez regarder la vidéo pour plus d’explications)

  • Mashabl.fr rapport le lancement par Amazon de « Subscribe & Save ». C’est une idée qui n’apparait pas dans la vidéo mais que je considère comme très puissante : la relation directe des marques avec leurs clients doit leur permettre de leur offrir des promotions d’un nouveau type. L’abonnement est un exemple que j’avais en tête… il y en a sûrement d’autres à inventer…

  • J’ai découvert la société Nooked.com qui fait du RSS sur des produits. Qui dit RSS, dit agrégateur… Il y a donc des entreprises qui commencent à parier sur l’apparition du VRM avec une approche user-centric.

Après quelques mois sans emploi passés à étudier l’opportunité de créer une entreprise puis, depuis plusieurs semaines, à blogger à temps plein, ou presque, le temps est venu de retrouver une activité professionnelle. Je recherche des opportunités dans les sociétés internet, ou les branches internet de groupes plus larges, et je regarde plus particulièrement les postes de responsable des partenariats, responsable de la veille, chef de projet/produit.

Je fais donc appel à vous : si vous avez connaissance d’entreprises évoluant dans le secteur internet/mobilité ayant des besoins auxquels mon profil pourrait répondre… S’agissant de mon profil, vous pouvez consulter mon CV. Les informations personnelles en sont absentes, mais est-ce vraiment une surprise ? Après avoir écrit sur la protection de l’anonymat, il eût été pour le moins curieux que je les livre…

Pour me joindre, vous pouvez utiliser les commentaires ou l’adresse joss.ihmmedia[at]gmail.com

Merci de votre aide.

Pierre Chappaz et Cathy Nivez ont récemment lancé sur leur blog Kelblog.com un appel à projet dont le meilleur recevra leur soutient. La présentation devait se faire sous la forme d’une vidéo de 2 minutes. Ayant une idée qui me trotte dans la tête depuis quelques semaines, j’en ai profité pour l’exposer et éventuellement recueillir quelques avis. Avant de formuler plusieurs remarques, voici la séquence que j’ai soumise :

Devant le nombre de candidats, les organisateurs ne présentent pour l’instant que les vidéos les plus abouties sur leur site. La mienne ne figure pas parmi celles-ci à ce jour, peut-être sera-ce le cas dans les jours à venir… Le visionnage des projets jusqu’ici publiés me permet cependant déjà de tirer quelques enseignements :

  • Ces vidéos insistent en premier lieu sur la valeur apportée à l’usager du service envisagée, quitte à passer sous silence le modèle économique et à renvoyer vers un site de référence pour en apprendre davantage. Bien que j’aie moi-même cherché à faire apparaitre le bénéfice offert à l’utilisateur, il eût peut-être fallu qu’il ressorte davantage.

  • Les projets présentés en sont généralement au stade de la (pré-)commercialisation. Le service, à défaut d’être publiquement disponible, dispose déjà d’une implémentation au travers d’un site, d’une version en beta en test privé,… Il ne s’agit pour ma part que d’une idée formalisée.

  • Les vidéos des projets présentés mettent en scène leurs concepteurs, avec pour les meilleures un enrichissement à l’aide d’effets et d’incrustation. Le côté Powerpoint de la mienne n’est certainement pas très sexy en comparaison. Ce fut cependant un choix délibéré permettant de présenter, en respectant la contrainte des 2 minutes, tant le fonctionnement du service que le business model.

Enfin je souhaiterais apporter une précision sur un point que le temps imposé ne permettait pas d’aborder : celui de la privacy, c’est-à-dire l’utilisation de données sur le consommateur. L’exemple des développements récents de Facebook dans le marketing ciblé ou ceux plus anciens de régies publicitaires telles que Tacoda dans le tracking de l’activité des internautes à leur insu tendent à susciter une légitime défiance envers tout système qui se servirait d’historique (d’achats, de consultation,…) nous concernant pour adapter les publicités auxquelles nous sommes exposé.

Je ne suis moi-même pas très prompt à fournir mes données personnelles et un article comme celui autour de l’OpenID témoigne de mes préoccupations sur le sujet. Dans la représentation que je me fais d’un service tel que Hestia, l’utilisateur doit non seulement être volontaire (opt in) pour faire l’objet d’un suivi, mais il doit aussi avoir la capacité de définir la granularité du profil qui lui est associé. La segmentation envisagée par le site MySpace comptera à terme un millier de catégories. L’utilisateur devrait pouvoir choisir s’il sera ciblé à cette finesse ou s’il préfère que lui soit associé un profil plus grossier.

Enfin je pense qu’une véritable contrepartie doit être accordée à l’utilisateur pour la fourniture de ses données. Hestia offre cette contrepartie sous forme de réduction sur les produits consommés. Le client n’est pas seulement proie, il peut lui-même avoir un comportement prédateur en adoptant une attitude opportuniste qui l’amène à faire évoluer sa consommation au gré des promotions qui lui sont offertes.

Pour les abonnés au flux RSS :

La plateforme WordPress n’offre aucun suivi des abonnés au flux RSS. J’ai donc décidé de passer par Feedburner. L’adresse de flux que vous avez dans votre lecteur restera valide, cependant, si vous en avez le courage, je vous serai reconnaissant d’utiliser la nouvelle adresse  :

http://feeds.feedburner.com/Ihmmedia

Merci à tous.

  1. Un billet d’Olivier Ezratty m’a permis de découvrir une conférence de Michel Serres. Je découvrais sa pensée et j’ai passé un moment très intéressant. Certains sujets que je serai amené à aborder dans les temps à venir trouvent écho dans les propos de cette conférence.

  2.  

  3. Premier retour sur la conférence de Michel Serres : je n’ai pu m’empêcher de noter la similitude entre ses propos sur la libération de l’humain entrainé par le développement de la technique, particulièrement une libération de temps, et l’amélioration de la productivité informationnelle permise par l’interfaçage que j’évoquais dans ce billet.

  4.  

  5. Un article de PuttingPeopleFirst sur le projet WikiCity du MIT présentant les citadins comme des « actuateurs » de la ville agissant en fonction de leurs intérêts individuels et modelant la ville de manière émergente par leur action combinée. A cette vision, j’ai voulu opposer celle exprimée par Henri Laborit dans « L’homme et la ville » (1971) qui envisage la ville comme une structure engendrée par les organismes (au sens biologique) sociaux et leur permettant d’assurer leur pérennité. Nouvelle opposition des écoles holistes et réductionnistes…?

  6.  

  7. Deux articles écrits par Rémi Sussan pour InternetActu abordent le sujet des IHM : un premier issu d’une série sur les mondes virtuels, et un second sur les agents virtuels « intelligent ». Je n’ai pas encore eu l’occasion d’aborder ce dernier sujet, mais je suis assez sceptique (ce dont je fais mention dans les commentaires) sur la possible création et encore plus sur la possible acceptation de tels agents pour nous remplacer sur certaines de nos routines.

Pour ce premier billet, pas de pompe grandiose, juste une petite idée des sujets que balaieront les posts à venir : après avoir essayé de situer et de définir l’IHM (interaction homme-machine) j’aborderai le design d’interfaces, matérielles comme logicielles, le problème des usages, de leur évolution, notamment dans le domaine de la mobilité, puis un peu plus tard les modèles économiques employés dans la mise sur le marché de solutions mobiles. A plus long terme, j’aimerais aborder des sujets tels que les rapports entre métavers et univers physique, ou la sémantisation du web… Enfin, on verra chemin faisant.